La Famille
Maraboutage

Portraits de danseurs et danseuses du collectif

Fondé à Marseille en 2017, La Famille Maraboutage fait vibrer les corps et monter la température partout où il se produit. Composé de talents multidisciplinaires, le collectif assure des DJ sets aux sonorités afro et latino, accompagnés de danses envoûtantes allant du twerk au krump, en passant par le voguing. Au-delà de l’aspect festif, la Famille met un point d’honneur à promouvoir et protéger un safe space bienveillant, luttant contre l’intolérance à travers la danse et la créativité. Leurs shows, qui convoquent différents arts de la scène dans des costumes époustouflants, repoussent toujours plus loin le sens et le plaisir de la fête.


Les danses dîtes « afro-urbaines » sont régulièrement associées à une imagerie brute et urbaine. Cette esthétique, si elle est bien liée à l’histoire de ces danses (reflétant leurs liens à la résilience, à la révolte et la transformation de chaque espace en scène) m’a semblé devoir être renouvelée. Ici Marie-Khane, Maëlle et Dino prennent place dans des paysages emblématiques de la région sud. En choisissant de photographier ces artistes dans des paysages naturels façonnés par la main, je les place dans un univers à la fois organique et sculpté qui agit comme une métaphore du travail de transformation qu’il et elles réalisent sur leurs corps.

 

Façonnées, disciplinées, mais aussi transcendées, les carrières d’ocres et de pierres, les dunes de sel deviennent des prolongements de l’expression corporelle. Mouvement et environnement se font écho.

Marie-Khane
Cirque d’ocre du Luberon

Maëlle
Dunes de sel de Camargue

Dino
Carrière de pierre de Sarragan